Près de 70 participants dont des figures éminentes de la biologie clinique originaires du Bénin, du Burkina Faso, de Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, se sont réunis à Lomé à l’occasion de la deuxième réunion du comité de pilotage de RESAOLAB. En début de réunion, le Dr Jean-Louis Machuron, coordinateur du programme, a présenté les actions mises en œuvre par le réseau en réponse à l’épidémie d’Ebola et en vue de soutenir ses membres.

Trois pays membres ont été touchés par l’épidémie : la Guinée, où elle s’est déclarée il y a huit mois, le Sénégal, qui est parvenu à l’enrayer, et le Mali, qui a récemment enregistré ses premiers décès.

Depuis le mois de juin, la Fondation Mérieux envoie régulièrement des kits de prélèvement sécurisés afin que les échantillons puissent être envoyés en toute sécurité des laboratoires périphériques aux laboratoires de référence ou aux directions des laboratoires.

Via RESAOLAB, la Fondation Mérieux a fourni des kits de prélèvement sécurisés accompagnés de guides utilisateur aux sept pays du réseau RESAOLAB ainsi qu’au Cameroun et en Guinée-Bissau. L’acheminement jusqu’au laboratoire P4 Jean Mérieux est payé en amont par la Fondation Mérieux et le système sécurisé de transport des échantillons est coordonné par Bioport, ce qui permet aux pays de tester les prélèvements dans les meilleurs délais. Ce système a été établi en collaboration avec l’Institut Pasteur et l’Inserm, qui gère le laboratoire P4 Jean Mérieux.

Les participants à la réunion ont examiné les possibilités visant à remplacer les mesures d’urgence par une solution et un système à long terme afin de veiller à ce que chaque pays puisse effectuer ses propres tests de diagnostics. Ils ont abordé les sujets suivants :

• les équipements de protection destinés aux personnels de laboratoire ;
• la formation des personnels de laboratoire sur les fièvres hémorragiques et la biosécurité ;
• un module de formation e-learning sur Ebola ;
• l’apport d’expertise en Afrique de l’Ouest.

Bien que la majorité de la rencontre ait été consacrée au virus Ebola, les ateliers ont également abordé d’autres enjeux tels que les modules de formation pour les techniciens de laboratoire, la certification des laboratoires et la gestion du réseau ainsi que les stratégies visant à promouvoir le partage des connaissances, de plus solides capacités de diagnostic et des partenariats internationaux.

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