Phase 2 de RESAOLAB : 2013-2017
En 2013, quatre autres pays d’Afrique de l’Ouest ont rejoint le réseau : le Bénin, la Guinée, le Niger et le Togo.
Au cours de cette seconde phase, l’ancrage de RESAOLAB au niveau régional a permis de soutenir d’autres initiatives de santé publique autour de la biologie médicale en Afrique de l’Ouest. Ces projets, nationaux ou inter-pays, ont permis d’observer des progrès durables dans différentes domaines (cartographie des laboratoires, outil de remontée des données pour la surveillance épidémiologique, etc.).
A partir de 2015, des représentants des 8 autres pays d’Afrique de l’Ouest ont été invités à participer aux ateliers et réunions annuelles du réseau, par le biais du projet WARDS (West Africa Regional Disease Surveillance financé par la Banque Mondiale via l’OOAS),) rassemblant ainsi des représentants des 15 pays de la CÉDÉAO. Ces points de rencontre ont permis d’élaborer des stratégies communes et d’apporter des réponses aux principaux défis de cette région.
En plus de l’AFD, d’autres partenaires ont soutenu cette phase du projet : la Direction de la Coopération Internationale de Monaco, la Fondation Stavros Niarchos, la Banque Islamique de Développement.
Réalisations
Les phases 1 et 2 de RESAOLAB ont permis le déploiement d’importants programmes de formation continue, de construction et d’équipement de laboratoires de formation et d’assurance qualité, de mise en place d’outils de surveillance épidémiologique ainsi que la constitution d’un réseau inter-pays.
- 1 000 + laboratoires publics et privés supervisés et mis en réseau dans les sept pays
- 14 modules de formation continue, conjointement développés avec les experts des pays dans le cadre d’un programme de perfectionnement
- 1 000 + techniciens de laboratoire formés sur les 14 modules lors de 100 sessions
- 20 centres de formation continue construits ou rénovés
- 4 Directions des laboratoires construites/agrandies et équipées
- 100 + bourses attribuées pour des formations en biologie médicale (BAMS, master et DES)
- 16 sessions d’évaluation externe de la qualité réalisées
- 200 + laboratoires dans la sous-région bénéficient d’un programme de contrôle de qualité externe