Le lancement de la prochaine phase du programme RESAOLAB a été annoncé lors de cette réunion organisée par la ministre de la Santé du Bénin, Dorothée Akoko Kindé Gazard.

Le plan de la seconde phase du programme a été élaboré lors d’une semaine de discussions regroupant 60 participants. Elle proposera un accompagnement et des conseils sur site accessibles par davantage de pays d’Afrique de l’Ouest et dispensés par des équipes expérimentées au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal. À la demande des ministères de la Santé des pays voisins, la nouvelle phase de RESAOLAB sera lancée le 22 octobre, élargissant le réseau au Bénin, à la Guinée, au Niger et au Togo.

Un solide appui de nombreux partenaires

Ce programme est rendu possible grâce au soutien de partenaires dont l’Agence Française de Développement (AFD) et la Fondation Mérieux, qui ont cofinancé la première phase de RESAOLAB. Dans le cadre de la seconde phase, le Département de la Coopération Internationale de Monaco, la Fondation Stavros Niarchos et la Banque Islamique de Développement prévoient de se joindre à elles en contribuant au financement du programme. Le budget global du projet s’élève à 8 millions d’euros. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont également apporté leur contribution au programme.

RESAOLAB est la première initiative de dimension régionale qui prend en compte l’ensemble des facteurs qui affectent la gouvernance et les performances des laboratoires en s’appuyant sur trois axes : promouvoir une formation initiale et continue de base des personnels de laboratoire, assurer la gestion de la qualité des tests réalisés par les laboratoires et appuyer la surveillance épidémiologique.

Réalisations majeures lors de la première phase

La première phase du programme RESAOLAB a permis de mettre en place des programmes majeurs de formation continue, d’équiper des laboratoires de formation et de garantir l’assurance qualité, de développer des outils destinés à favoriser la surveillance épidémiologique et de créer un réseau inter-pays particulièrement actif. En 2013, plus de 300 laboratoires publics et privés situés dans les trois pays fondateurs font partie de ce réseau.

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